En septembre 2021, le président chinois Xi Jinping a avancé L'Initiative pour le développement mondial (IDM) lors du débat général de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, mettant l'accent sur l'adhésion à la priorité au développement, à l'approche centrée sur le peuple, à l'inclusivité et à l'innovation, à la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature et à l'orientation axée sur l'acte. Une fois lancée, l'IDM a suscité des réactions enthousiastes des pays du monde entier.

Selon un article récemment publié par le journal ougandais New Vision, de nombreux problèmes dans le Sud aujourd'hui, tels que la famine, la pauvreté, l'instabilité politique, les pandémies et bien d'autres, sont liés au manque de développement national.

"Les pays du Sud manquent de technologie, d'institutions, de savoir-faire technique et de ressources financières nécessaires pour favoriser un développement global", a indiqué dans l'article Israel Moshi, chercheur du Centre de surveillance du développement de l'Ouganda, estimant que l'IDM constitue une avancée bienvenue vers la résolution des problèmes auxquels est principalement confronté le Sud.

Actuellement, plus de 100 pays et de nombreuses organisations internationales soutiennent l'IDM, dont le groupe d'amis compte près de 70 pays. Le programme pragmatique de coopération de la Banque de projets de l'IDM, établi par la Chine, compte déjà plus de 100 projets, et près de 40 pays en développement en bénéficient.

Selon le président de la sécurité économique à l'Institut de recherche sur les politiques d'Islamabad, Aneel Salman, l'IDM favorisera un développement économique mondial inclusif et équilibré, en comblant le fossé du développement pour aider à atteindre les Objectifs de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies.

L'économiste a estimé que l'initiative chinoise fournit la meilleure solution aux défis urgents pour les pays du monde entier, en particulier les pays en développement comme le Pakistan.

Exacerbées par la COVID-19, le conflit entre la Russie et l'Ukraine, le terrorisme et les conditions météorologiques extrêmes, la pauvreté et la vulnérabilité économique de l'Afrique se sont intensifiées et de nombreux pays risquent de sombrer dans un "endettement excessif".

Selon la Banque africaine de développement, l'Afrique avait besoin d'environ 424 milliards de dollars en 2022 pour contenir les dégâts causés par la pandémie et stimuler ainsi la reprise économique.

Cependant, selon des observateurs, la communauté internationale a mis en avant un grand nombre d'initiatives pour promouvoir le développement de l'Afrique. Mais de nombreuses initiatives restent sur le papier, avec peu d'avantages réels pour le peuple africain.

A cet égard, l'IDM offre aux pays africains d'importantes possibilités de s'attaquer aux goulots d'étranglement dans leur développement économique.

L'accent mis par l'IDM sur l'orientation axée sur l'acte répond parfaitement aux besoins des populations africaines. La Chine a consolidé et transformé le Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud en Fonds pour le développement mondial et la coopération Sud-Sud, et a augmenté son capital d'un milliard de dollars sur la base de trois milliards de dollars.

Il s'agit d'un grand pas en avant dans la promotion de la mise en œuvre de la coopération internationale pour le développement avec des actions pratiques de la partie chinoise.

Selon l'article publié par le journal ougandais New Vision, la Chine a toujours insisté sur la nécessité de créer un terrain fertile pour que les pays pauvres prospèrent et se développent. Elle préconise des interventions telles que l'allégement de la dette et l'aide au développement pour remédier aux déséquilibres et aux obstacles au développement mondial.