Depuis plus d’un demi-siècle, la République populaire de Chine a démontré son désir d’approfondir sa coopération sanitaire avec l’Afrique. Plusieurs millions des patients africains y compris ceux de l’épidémie d’Ebola ont été sauvées grâce à des missions qu’elle envoie en Afrique. Tant de projets sanitaires ont été proposés et exécutés pour le bien être de deux peuples. Une visite effectuée le mardi 4 juin 2018 au siège de la commission nationale de la santé de la République populaire de China nous a dit plus.

Dans le cadre de missions sanitaires envoyées à l’étranger, plus de 20 000 membres du corps médical chinois ont été déployés dans 50 pays africains. Grâce à ceux-ci, à peu près 210 millions patients africains ont vu leurs vies rétablies. D’après les informations données par le Directeur général adjoint de la Commission nationale de la santé de Chine, Département de la coopération internationale, Feng Yong, cela remonte depuis 1963. En 2016, environs 1 000 médecins et soignants chinois se sont afférés dans 40 pays africains pour y servir des services sanitaires gratuits. Cela a joué un rôle positif pour la promotion de la coopération sud-sud et contribuer à la réalisation des milléniums goals des Nations Unies ainsi que les objectifs de développement durable. Depuis janvier de cette année, un personnel médical de 953 a déjà déployé dans 44 pays africains.

Dans le même cadre de la coopération sanitaire, la Chine a mis en place un système de partenariat avec certains hôpitaux africains. Ainsi, selon les sources recueillies à cette place, ledit partenariat existe dans quinze hôpitaux se trouvant entre autre en Éthiopie, Zanzibar, Madagascar, Zimbabwe, Zambie, Guinée, Sierra Lion, Cap-Vert, Ghana, Mali, Niger, Gambie, Soudan du Sud, Algérie, République du Congo.

La China a également instauré des missions dites lumineuses. Pendant la période 2014-2016, les médecins chinois ont opéré la chirurgie gratuite de la cataracte en Afrique. A travers ces projets, raconte, le Directeur général adjoint, plus de 5000 patients ont guéris la cataracte dans plusieurs pays africains dont le Burundi.

Construction d’un centre africain de prévention et de control des maladies

Selon la même source, vingt sept hôpitaux ont nouvellement construits en Afrique au cours des années 2015-2017 et il y a eu un don de médicaments anti-paludisme, deux millions de dollars en espèces ainsi que la formation de près de 100 experts africains en santé publique.

En cas d’épidémie, la Chine intervient rapidement pour sauver les vies du peuple africain en danger. En effet, d’après Feng, depuis l’éclatement en 2014 de l’Ebola en Afrique de l’Ouest, 1 200 membres du corps médical chinois sont successivement déployés dans les pays concernés. Un laboratoire biologique mobile a été acheminé à Siéra Leone. Un laboratoire P3 a pu voir le jour et est devenu opérationnel grâce au soutient chinois. De plus, un centre de traitement et de soins a été mis en place en Libéria.

Trente missions des experts chinois issus des domaines divers tels que la santé publique, la médecine clinique et les tests de laboratoires ont été déployés sur le continent. Cela a permis de former successivement quelques 12 471 personnes médicales dans le domaine de la santé publique. Toutes sortes de soutiens ont été évaluées à environ 750 millions de yuans, précise notre source. Comme perspective dans cette intervention d’urgence, M. Feng nous a appris que la Chine va déployer ses efforts pour soutenir la construction d’un centre africain de prévention et de control des maladies en vue de bâtir avec le continent le système de sécurité sanitaire africain. La Chine a également intervenue en temps réel au temps de la Fièvre jaune en Angola en 2016 et de la peste à Madagascar en 2017.

Il a été une occasion pour d’annoncer une réunion de haut niveau sur la coopération sanitaire entre la Chine et l'Afrique qui se tiendra en août prochain du 17 au 20 à Pékin sous le thème: "Approfondir la coopération sanitaire entre la Chine et l'Afrique, et Construire ensemble la route de la soie en santé ".

VINCENT MBONIHANKUYE (à Pékin)